mercredi 29 juin 2011
Italie: Caldonazzo - Calceranica - Vigolo Vattaro - Trento - Vezzano - Lago di Toblino - Dro - Arco - Riva Del Garda - Limone Sul Garda - Pieve
101,44 km
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dernier regard sur mon  bivouac
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dernier regard sur mon  bivouac
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descente vers Trente
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descente vers Trente
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Lago di Toblino
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pause repas à Dro
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pause repas à Dro
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lac de Garde
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lac de Garde
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lac de Garde
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lac de Garde
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lac de Garde
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le camping Paradisio
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le camping Paradisio

Départ 6h40.
Encore quelques limaces à virer et je suis prêt.
Super beau temps.

Je longe une partie du lac de Caldonazzo et pour éviter d'arriver à Trente par la route principale je bifurque sur une petite route secondaire. J'ai droit à un belle petite grimpette compensée ensuite par une magnifique descente sur Trente.

Je déguste mon capuccino du matin avant d'entamer la sortie de Trente.

C'est l'épouvante, la route monte dans la chaleur et la pollution. Je pédale avec les nerfs. Je tente un raccourci pour échapper à ce merdier, mais après consultation de mon gps le raccourci s'avère plus long que la route principale. Je continue donc et grand bien m'en prend car un peu plus loin la route descent jusqu'au lac de Toblino. La circulation est moins dense et le paysage est superbe.
Il en sera ainsi jusqu'au lac de Garde.

En voulant éviter un dos-d'âne je passe trop près d'un poteau de signalisation  et ma sacoche avant-droite est arrachée de son support; je crains le pire mais curieusement il n'y a rien de cassé...vive les sacoches allemandes Ortlieb.

Toute la rive ouest du lac de Garde est une succéssion de tunnels plus ou moins bien éclairés dont le plus long ne fait pas moins de trois kilomètres. Entre les motos et les camions le bruit y est assourdissant. Il n'y a aucun moyen de se rabattre sur le côté pour faire une pause ou éviter un trou ou un objet gisant sur la chaussée.
Je n'apprécie pas la distance entre mon vélo et le bord d'un petit trottoir qui court sur le bas-côté et ma sacoche droite tape , fait tourner le guidon et me déséquilibre. Le car qui me suivait fait une embardée sur la gauche pour m'éviter.

Je suis rinçé nerveusement.

Entre le rocher et la mer je ne pense pas trouver un endroit pour planter ma tente. Je m'échappe donc de la corniche par une petite route qui mène à un camping après trois kilomètres. Mais trois kilomètres de bonne montée sous un soleil de plomb. J'arrive épuisé mais content au camping Paradisio.
Paradisio le bien-nommé surplombe le lac de Garde et, de mon emplacement, j'ai une vue splendide surle lac.
Pour faire passer toutes ces émotions je m'offre un petit repas au resto du camping avec vu grandiose sur le lac.